sautillant

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sautillant \so.ti.jɑ̃\

1. Qui sautille ; qui ne fait que sautiller.
   • Le gerfaut plane, la montagne est abrupte et déchirée.
     Aux flancs de ses plus hauts rochers, l’océan qui la couvrit de ses ondes amères a laissé la trace étoilée des coquilles, comme, sur le sable des grèves, se marquent les pas sautillants des oiseaux. — (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi, LXXXI. « Le gerfaut plane », E. Sansot et Cie, 1907, page 167)
   • L'un d'eux, un petit homme au visage chafouin et au sourire figé, s'avança d'un petit pas sautillant vers les envoyés de Pékin. C'était le professeur Tcheng. — (F.-H. Ribes, Une bombe signée Lecomte, introduction, Éditions Fleuve noir, 1967)
   • Il était difficile pour moi de marcher plus rapidement encore, je heurtais sans cesse des clients chargés de présents ou alors c'étaient des bandes d'adolescents sautillants que je devais contourner avec difficulté. — (Daniel Tanguay, « Sur les traces du Loup des steppes », Argument, XXVII, 2, printemps-été 2025, page 80)
2. (Sens figuré) Qualifie un style saccadé, haché, qui manque de suite et de gravité.

sautillant \so.ti.jɑ̃\

1. Participe présent de sautiller.
   • Et l’Illustre Gaudissart s’en alla sautillant, chanteronnant le Roi des mers, prends plus bas ! à l’auberge du Soleil-d’Or, où il causa naturellement avec l’hôte en attendant le dîner. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)

• France (Nancy) : écouter « sautillant [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sautillant), mais l’article a pu être modifié depuis.