satyriasis

Du grec ancien σατυρίασις, saturíasis (« priapisme »), le satyre de la mythologie grecque incarnant la force vitale de la nature.

satyriasis \sa.ti.ʁja.zis\ masculin (pour une femme, on dit : nymphomane)

1. (Vieilli) (Médecine) Hypersexualité ou sexualité compulsive chez l’homme.
   • La verge est quelquefois attaquée d’une maladie où elle reste dans une tension convulsive accompagnée d’une palpitation voluptueuse. Cet accident est le Satyriasis des Grecs. Le Priapisme en est différent par le dé de volupté dans l’érection & par roideur de cette partie qui est attaquée alors d’une convulsion permanente qui selon quelques observations peut causer la mort. — (Tableau des maladies, Paris, 1716)
   • Tout satyriasis qui se change en gonorrhée est tout à fait difficile à guérir : cette gonorrhée fait, avec le temps, maigrir les lombes et les fesses. — (Rufus d’Ephèse, Sur le satyriasis et la gonorrhée, traduit par C. Daremberg et E. Ruelle, Paris, 1879)
   • Le sadisme ne consiste point seulement à se vautrer parmi les excès de chair [...] car il ne serait plus alors qu'un écart des sens génésiques, qu'un cas de satyriasis arrivé à son point de maturité suprême. — (J.-K. Huysmans, A rebours, 1884)

• France (Toulouse) : écouter « satyriasis [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (satyriasis), mais l’article a pu être modifié depuis.