rutiler

Du latin rutilare (« teindre en roux », « briller comme de l’or ») apparenté à russus (« roux »).

rutiler \ʁy.ti.le\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Briller avec l’éclat de l’or, du cuivre.
   • Tout l’immeuble rutilait de lumière tel un bateau en mer, et de la rue, on pouvait entendre les flonflons de l’orchestre. — (John Cassels, Le petit chat est mort, traduction de Marie Delmas, 1966)
   • Un casque plus gros que lui rutile à son ceinturon. — (Daniel Pennac, Au bonheur des ogres, Folio, éd. Gallimard, 1985, page 21)
2. (Sens figuré) (Vieilli) Pavoiser, se mettre en valeur.
   • Le chef militaire, celui qui « rutilait » le jour du débarquement, et qui a cessé de rutiler depuis, se lève avant la fin du repas. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 346)

• France (Lyon) : écouter « rutiler [Prononciation ?] »
• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « rutiler [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « rutiler [Prononciation ?] »

rutiler \ɾu.ti.leɾ\

1. Première personne du singulier du présent du subjonctif passif de rutilō.