rouille blanche des crucifères

Français

Étymologie

(XIXe siècle) Composé de rouille, blanc et crucifère.

Locution nominale

rouille blanche des crucifères \ʁuj blɑ̃ʃ de kʁy.si.fɛʁ\ féminin

  1. (Phytopathologie) Maladie due à l’oomycète Albugo candida et affectant les diverses espèces de brassicacées.
    • La rouille blanche des Crucifères se manifeste par des taches et des pustules blanches qui apparaissent sur tous les organes de ces plantes, les graines et les racines exceptées.  (Anton de Bary, Recherches sur le développement de quelques champignons parasites, dans les Annales des Sciences naturelles, 4e série, Botanique : tome XX, Victor Masson, Paris, 1863, page 14)
    • Nous ne dirons rien du genre Cystopus Tul., dont une espèce, le Cystopus candidus Lev., bien étudiée par M. de Bary, produit la rouille blanche des crucifères.  (Henri Jean Antoine Rodet, Botanique agricole et médicale, ou Étude des plantes qui intéressent principalement les médecins, les vétérinaires, et les agriculteurs, 2e édition, P. Asselin, Paris, 1872, page 1053)
    • Ce parasite, qui détermine la rouille blanche des crucifères, apparaît à la surface des organes sous forme de pustules blanches, isolées, en formant une véritable enveloppe continue de toutes parts.  (La Gazette du village, 10e année, no 42, Paris, 19 octobre 1873, page 329)

Traductions

Prononciation

Prononciation audio manquante. (Ajouter un fichier ou en enregistrer un avec Lingua Libre )

Voir aussi