raviner

Français

Étymologie

Dénominal de ravine.

Verbe

raviner \ʁa.vi.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Creuser de sillons profonds, des ravines.
    • Sur les pentes de quelques monticules, le sol fut absolument raviné et la croûte blanche mise à nu.  (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Au fond de la place, la butte se dresse ravinée, couverte d’une herbe lépreuse, fanée comme du velours râpé, jaunâtre ou plutôt incolore.  (Jules Claretie, Le Train 17, 1877)
    • Octobre fut d’abord splendide, un automne ardent, une chaude passion d’été dans une maturité large, sans un nuage au ciel ; puis, le temps se gâta, des vents terribles soufflèrent, un dernier orage ravina les pentes.  (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
  2. (Sens figuré) Causer des rides.
    • Les larmes avaient surtout raviné la figure d’Hubert. Il avait cette expression laide et touchante de quand il était enfant, à l’époque où Isa, le prenant sur ses genoux, lui disait : « Mais c’est un vrai chagrin qu’il a, mon petit garçon… »  (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 132)
    • La mer m’avait raviné le visage.  (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 108)

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

  • raviner figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : eau.

Prononciation


Anagrammes

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Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (raviner), mais l’article a pu être modifié depuis.

Forme de nom commun

Commun Indéfini Défini
Singulier ravin ravinen
Pluriel raviner ravinerna

raviner \Prononciation ?\

  1. Pluriel indéfini de ravin.