queue-rouge
Français
Étymologie
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| queue-rouge | queues-rouges |
| \kø.ʁu.ʒ(ə)\ | |
queue-rouge \kø.ʁu.ʒ(ə)\ féminin
- (Vieilli) Clown grotesque dont la perruque est nouée par un ruban rouge.
Le public préfère généralement le lazzi au mot et la queue-rouge au comédien.
— (De la Fizelière)Le matador était un vieux coquin vêtu d’une souquenille usée, chaussé de bas jaunes, trop à jour, ayant l’air d’un Jeannot d’opéra-comique, ou d’un queue-rouge de saltimbanque.
— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)Anténor, lui dis-je, n’est nullement un jocrisse : c'est un toqué dont les extravagances du romantisme ont dérangé la cervelle. Il n'est ni benêt, ni stupide : il est timbré, et c'est commettre un lourd contresens, que de le jouer en queue rouge.
— (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, 1867, tome 1)Pauvre queue-rouge ! Que d'éternelles et incurables douleurs dans la gaieté d'un bouffon!
— (V.Hugo, Choses vues, 30 décembre 1846.)Les queues-rouges et les jocrisses convulsaient les traits de leurs visages basanés,[...].
— (Charles Baudelaire, "Le Vieux Saltimbanque", Le Spleen de Paris, 1869.)
- (Zoologie) (Rare) Nom vulgaire d’un oiseau.
Apparentés étymologiques
Traductions
- Anglais :
Anagrammes
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