prédation

(Siècle à préciser) Du latin praedatio.

prédation \pʁe.da.sjɔ̃\ féminin

1. (Biologie) Action de capture d’une proie par son prédateur.
   • Vue de loin, la nature semble harmonieuse. Vue de près, on y observe que les plantes cherchent à s’étouffer les unes les autres et que les animaux utilisent la prédation et le parasitisme. — (L’insoutenable légèreté du darwinisme, dans Le Québec sceptique, n^o 60, pages 40-47, été 2006)
2. (Par extension) Action nuisible à autrui ou à l’environnement ; comportement de prédateur envers sa propre espèce.
   • Pour la sociologue Monique Pinçon-Charlot, les riches font subir au reste de la société une violence inouïe. Une violence banalisée grâce à un renversement du langage : les riches seraient des victimes, menacées par l’avidité du peuple. Elle dénonce un processus de déshumanisation, une logique de prédation, une caste qui casse le reste de la société. — (Agnès Rousseaux, « Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps » », Basta !, 5 novembre 2013 → lire en ligne)
   • Ainsi la culture badarienne, installée principalement en Moyenne-Égypte, pratiquait un mode de subsistance mixte, où l’économie de prédation jouait encore un rôle important. — (Sophie Desplancques, « Que sais-je ? » n^o 24 : L’Égypte ancienne, 2016, chap. 2, § 2)

• La prononciation \pʁe.da.sjɔ̃\ rime avec les mots qui finissent en \jɔ̃\.
• (Région à préciser) : écouter « prédation [pʁe.da.sjɔ̃] »

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