potiche

Dérivé de pot, avec le suffixe -iche.

potiche \pɔ.tiʃ\ féminin

1. Vase de porcelaine de Chine ou du Japon.
   • Il évitait la chute d’une grosse potiche japonaise, qu’il avait apostrophée d’un coup de poing. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
   • Le faux cousin regardait le Conseiller d’État comme il eût examiné quelque grosse potiche chinoise. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
   • Potiche à col étroit, à goulot brisé, faïence fond bleu avec ornements peints en blanc. — (P. Amédée Brouillet, Notice des tableaux, dessins gravures, statues, objets d'art anciens et modernes, 1886, page 214)
2. (Familier) Personne dont la fonction est de peu d’utilité.
   • Aliénation et exploitation de la femme par la bourgeoisie et le prolétariat. La bourgeoise, objet inutile et coûteux est le triomphe de la femme potiche; la femme salariée, moins dominée doit acheter une liberté relative au prix d'une exploitation abrutissante. — (Claude Alzon, La femme potiche et la femme bonniche, éd. F. Maspéro, 1977, 123 pages)
   • Il ne s'était pas diverti à paraître dans les salons, hauts lieux du papillonnage, où paonnaient des sots éventés et des sirènes plâtrées, et où cancanaient des caillettes d'alcôve et des potiches au ventre rembourré. — (Patrick Roegiers, Le Cousin de Fragonard, Le Seuil, 2013, chapitre 12)

• \pɔ.tiʃ\
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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (potiche), mais l’article a pu être modifié depuis.