pistonner

Français

Étymologie

De piston avec le suffixe verbal -er.

Verbe

pistonner \pis.tɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Aider (quelqu’un) à obtenir quelque chose (un emploi, par exemple), en usant de son influence ou de sa position.
    • Un courtier en vins prétendait avoir le pas sur un Pierre Duhem, professeur à la Faculté des Sciences, dont on ne connaissait même pas le nom, sauf aux heures d’angoisse, quand il s’agissait de pistonner quelque imbécile pour le bachot…  (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 101)
    • [...] elle va croire qu'on est des vénaux ; en plus de nous baisser dans son estime elle ne voudra plus nous pistonner.  (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, page 65)
  2. (Argot des Gadz’Arts) (Vieilli) apprécier, kiffer.
  3. (Vieilli) Ennuyer, tracasser, embêter.
    • Arrête, tu me pistonnes!
  4. Entraîner quelqu’un à l’effort, l’encourager, le stimuler.
  5. (Vulgaire) (Sexualité) Faire l’amour compulsivement par des mouvements rapides, brutaux et ininterrompus de la verge dans le vagin, à l’image d’un piston mécanique.
    • Il la pénétra avec son habituel manque de douceur et commença aussitôt à la pistonner.  (Jean-François Mopin, Le bandeau, éditions Blanche, 2005)

Dérivés

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Voir aussi

Références

  • Inspiré du Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes Paris 1904.