pelé

Dérivé du verbe peler.

pelé \pə.le\

1. Dépourvu de peau.
   • Il a le corps tout pelé à la suite de cette maladie.
2. Dépourvu de poils.
   • Il s'est avancé... il a dit:
     — Nobles pelés et tas de tondus... (il était fort troublé...) le Roy ne peut pas se lever... il a la goutte! — (Raymond Devos, Matière à rire - L’intégrale, éditions Olivier Orban, 1991, page 447)
   • Sur les hauteurs de Sainte-Suzanne, près d’une cascade, monsieur Dejean fut tué par un oiseau, probablement un papangue, qui laissa une tortue tomber sur son crâne pelé qu’on confondait facilement avec une pierre. — (Gaëlle Bélem, Le fruit le plus rare ou la vie d’Edmond Albius, Gallimard, 2023)
3. (Par extension) Dépourvu de végétation.
   • Un roc pelé, une montagne pelée - un roc, une montagne où il n’y a ni végétation, ni verdure.

pelé \pə.le\

1. Participe passé masculin singulier du verbe peler.

• France (Nancy) : écouter « pelé [Prononciation ?] »

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De l’espagnol perder (même sens).

pelé \pe.ˈle\

1. Perdre quelque chose
2. Se perdre, ne plus savoir où l’on est
   • I tan pelé… Epperá mi té!

     Je me perds [ici]. Attends-moi, toi!

pelé \peˈle\

1. Première personne du singulier du passé simple de l’indicatif de pelar.

• Madrid : \peˈle\
• Mexico, Bogota : \p(e)ˈle\
• Santiago du Chili, Caracas : \peˈle\