patemment

De patent et du suffixe -ment.

→ voir -emment.

patemment \pa.ta.mɑ̃\ invariable

1. D’une manière patente, évidente, manifeste.
   • Mme la comtesse Sixte triomphait si patemment de Lucien, elle en jouait si bien en femme enchantée de son instrument, elle lui fournissait la réplique avec tant d’à-propos, elle quêtait pour lui des approbations par des regards si compromettants, que plusieurs femmes commencèrent à voir dans la coïncidence du retour de Louise et de Lucien un profond amour victime de quelque double méprise. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
   • Le vol commis par son père, occultement au préjudice d’Ursule, patemment au préjudice des héritiers. — (Honoré de Balzac, Ursule Mirouet, Classique Garnier, collection Selecta, page 268)
   • Ce fait se déclare plus ou moins patemment à toutes les époques. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre neuvième)

• La prononciation \pa.ta.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « patemment [Prononciation ?] »

• « patemment », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage