par trop

Français

Étymologie

Composé de par et de trop.

Locution adverbiale

Invariable
par trop
\paʁ tʁo\

par trop \paʁ tʁo\ invariable

  1. Excessivement ; beaucoup trop.
    • Enfin je me dis : « C’est par trop fort ! » et je brisai les trois cachets d’un coup de pouce.  (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
    • — Il faudra, dit Pierre d’un air sombre, nous débarrasser à tout prix de cette canaille. Il est par trop gênant.  (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • Puis, comme il venait de lui faire une remarque par trop injuste, il lui demanda pardon.  (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IV, Gallimard, 1937)
    • Je retins un mouvement de recul, comme si j’avais soulevé la portière sur un spectacle par trop privé.  (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • Stella aurait aimé traîner encore dans les rues pittoresques, entrer de temps à autre dans un bar illuminé, mais, seule et avec cet insigne, on l’accostait par trop.  (Christine Renard, À contre-temps, 1963)
    • C'était par trop injuste. Parce que les Cholet, eux, avaient donné quelque chose ? Rien du tout, c'était toujours aux parents Pelletier de cracher au bassinet.  (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022)
    • Elle vérifia son orthographe, et finit par se résoudre à poster cette missive, par trop imparfaite. Il la trouverait sans doute terne, voire tarte.  (Jean-François Mopin, Le bandeau, éditions Blanche, 2005)

Traductions

Anagrammes

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