pacfung

(1812) pakfong, (1923) pacfung. Altération du cantonais paktong composé de 白, baak (« blanc ») et de 銅, tung (« cuivre »). En anglais, paaktong est attesté dès 1775.

pacfung \pakfɔ ̃\ masculin

1. (Chimie) Alliage de cuivre, nickel et zinc, ayant l’aspect de l’argent.
   • Il existe plusieurs alliages connus sous le nom de pacfung. Le pacfung parisien est composé de 67 parties de cuivre, 19,4 de nickel et 13,6 de zinc ; ou encore, de 66 de cuivre, 17 de nickel, 13 de zinc, 0,6 d'étain et 3,4 de fer. — (Larousse Mensuel Illustré : Revue Encyclopédique Universelle, 1920, vol. 5, page 1082)
   • Au plomb d’Angleterre répond la toutenague ou pacfung de la Chine. — (Louis Dermigny, La Chine et l’Occident: Mythe et réalité de la Chine. Le temps des compagnies, 1964, page 409)
   • C'était une brasserie animée, refaite à neuf il y a longtemps, avec de grands miroirs muraux et un comptoir en pacfung, brillant et lustré, que surmontaient des étagères où étaient alignées toutes sortes de bouteilles. — (Jean-Philippe Toussaint, L'Appareil-photo, Éditions de Minuit, 2013)

• « pacfung », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage