murex

Du latin murex.

murex \my.ʁɛks\ masculin

1. Gastéropode hérissé de pointes, autrefois utilisé pour produire de la pourpre.
   • Voici les strombes, on les trouve dans l’Océan Indien, voici le murex fine-épine qui vit en Méditerranée, le murex monodon, la delphinule. — (Paul Nizan, Antoine Bloyé, Grasset, 1933, page 86)
   • Si Byblos est le pays du cèdre, Tyr est celui du murex, le coquillage qu’on récoltait et broyait pour obtenir la teinture rouge, la fameuse pourpre qui était un des éléments de la renommée des Phéniciens. — (Françoise Briquel-Chatonnet et Éric Gubel, Les Phéniciens, aux origines du Liban, Découvertes Gallimard, 1998, page 78.)
   • De fait, les agropasteurs néolithiques et leurs devanciers mésolithiques ont en commun de n’avoir rapporté puis consommé sur la colline que des coquillages : des patelles, des bigorneaux, des coques, des murex, etc., chaque groupe ayant une préférence pour un type de mollusque marin, alors même que leur environnement ne cesse d’évoluer. — (Ingrid Sénépart, « Marseille avant Massalia », in La Fabrique de la France, sous la direction de Dominique Garcia, Flammarion/Inrap, 2021, page 52)

• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « murex [Prononciation ?] »

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• murex sur l’encyclopédie Wikipédia

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (murex), mais l’article a pu être modifié depuis.

Apparenté^[1] à mus, muris (« souris ») :

Pour le sens, voir musculus (« moule, coquillage bivalve, muscle »).

Pour la construction, voir mur-inus (« de souris »), mur-icus (« souriceau »).

murex \Prononciation ?\ masculin

1. (Malacologie) Murex, coquillage dont on tirait la pourpre.
   1. (Par extension) Pourpre (couleur ou étoffe).
   2. (Par extension) Coquillage, coquille pour les parfums.
   3. (Par analogie) Pointe de rocher, petit caillou pointu, mors armé de pointes.
   4. (Par analogie) Coffre garni de pointes. (Par extension) Chausse-trappe.

• « murex », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage