mestrouer

Étymologie

(1870) Dérivé de mestr maître »), avec le suffixe -ouer[1].

Nom commun

Mutation Singulier Pluriel
Non muté mestrouer mestrouiri
Adoucissante vestrouer vestrouiri

mestrouer \mɛˈstruːɛr\ masculin

  1. Patron-pêcheur, patron de pêche.
    • D’ann 9 a viz Du ar vag Marie-Perrine, mestrouer, Diverrès d’eus Logonna-Daoulas, a zistroe d’eus Brest gant nao bassajer, daou vartolot hag eur mouss pa ’z eas da skei var veg Poulmic.  (Keleier, in Feiz ha Breiz, no 47, 27 novembre 1879, page 384)
      Le 9 novembre, le bateau Marie-Perrine, capitaine, Diverrès de Logonna-Daoulas, revenait de Brest avec neuf passagers, deux matelots et un mousse lorsqu’il alla s’échouer sur la pointe de Poulmic.
    • Gwelout a rit, Tina… Joz, eñ, gant e bevar bloaz war ’n ugent, a zo ur paotr a feson, ha mestrouer, mestr en e vourz.  (Youenn Drezen, Porzh ar Gellvêneg, in Al Liamm, no 47, novembre-décembre 1954, page 30)
      Vous voyez, Tina... Joz, lui, à vingt-quatre ans, est un homme de bonne façon, et patron, maître à son bord.
    • War-dro nav eur hanter, evel m’en doe soñjet ar mestrouer, ha dre forzh tennañ bourzhioù hed-ha-hed ar stêr, ec’h erruas ar Gurun, war he fouezig atav, e porzh-mor ar Pont.  (Yann Bijer, Torrebenn !, Al Liamm, 2011, page 205)
      Vers neuf heures et demie, comme l’eut imaginé le patron-pêcheur, et à force de tirer des bords le long de la rivière, le Kurun arriva, toujours lentement, au port de Pont-L’Abbé.

Références

  1. Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Éditions Label LN, 2021, page 519