ladresse

(XVI^e siècle) Dérivé de ladre, avec le suffixe -esse.

ladresse \la.dʁɛs\ féminin (pour un homme, on dit : ladre)

1. (Désuet) (Très rare) Femme ou fille atteinte de la lèpre, lépreuse.
   • Les ladres et les ladresses avaient, tous, pour vêtement principal un manteau qui devait durer deux ans et dont le prix, en 1540, était de six livres. — (Édouard Cornet, Histoire de Béthune, tome 2, A. David, Béthune, 1892, page 322)
   • À chacune de ces naissances, la plupart illégitimes, le prieur soupirait et le médecin, qui surveillait la ladresse accoucheuse, se sentait mauvaise conscience. L’un prêchait la chasteté, l’autre la prudence, tous deux avec un égal insuccès. — (Pierre Boulle, Histoires charitables, Julliard, 1964, Le saint énigmatique, page 322)

ladresse \la.dʁɛs\

1. (Hapax) Féminin singulier de ladre.
   • Non moins ladresse, d’ailleurs, que Panard, celui-ci la considérait attentivement pour les capitaux aimables qu’elle possédait et qu’elle manipulait avec prudence. — (Léon Bloy, Histoires désobligeantes, E. Dentu, 1894, Le Cabinet de lecture, page 307)

• La prononciation \la.dʁɛs\ rime avec les mots qui finissent en \ɛs\.
• France (Paris) : écouter « ladresse [la.dʁɛs] »

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• « ladresse », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4^e édition → consulter cet ouvrage
• « ladresse », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage