kignez

Emprunt bretonnisé au français « guignes »^[1].

Mentionné dans le grand dictionnaire français-breton de François Vallée (1931, page 348b) : cerise kignez, babu col. sg. -enn f. pl. -ennou.

kignez \ˈkĩɲes\ \ˈkĩnjes\ collectif

1. (Botanique) Guignes.
   • Va mab bihan a dostaas ouz an daol hag a gemeras eur gignezenn diwar ar plad. — (Jakez Riou, Troiou-kamm Alanig al Louarn 2, Gwalarn, 1936, page 39)

     Mon petit-fils s’approcha de la table et pris une guigne du plat.

   • Ar cʼhignez ag ar wezenn-mañ a oa hor re-ni, kentocʼh trenk, mes mat er-walcʼh evidomp-ni. — (Job Jaffré, Etrezomp E Brezhoneg 1984-1986, Emglev Bro an Oriant, 2012, 4^e de couverture)

     Les guignes de cet arbre étaient les nôtres, plutôt acides, mais assez bonnes pour nous.

2. (Par extension) Cerises.
   • Un dervezh edon e ti un horolajer p’en em gavas er stal ur placʼh gwisket e giz kêr, da lavarout eo gant ur robenn, un tog, div gignezenn ruz warnañ hag un tamm tul o cʼholeiñ he bizaj. — (S.J., Keleier ar Vro, in Arvor, n^o 97, 15 novembre 1942, page 1)

     Un jour, j’étais chez l’horloger quand arriva dans la boutique une femme habillée en citadine, c’est-à-dire avec une robe, un chapeau ornementé de deux cerises rouges et un voile de tulle recouvrant son visage.

kignez \ˈkĩɲes\ ou \ˈkĩnjes\

1. Deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe kignañ/kignat/kigniñ.