joker

Voir aussi : Joker

Français

Étymologie

(Nom) (1912)[1] Emprunté à l’anglais joker.
(Verbe) De l’anglais joke plaisanter »), avec la désinence -er.

Nom commun

SingulierPluriel
joker jokers
\ʒɔ.kɛʁ\
ou \dʒɔ.kɛʁ\
ou \dʒo.kœʁ\

joker \ʒɔ.kɛʁ\, \dʒɔ.kɛʁ\ ou \dʒo.kœʁ\ (Canada) masculin

  1. (Cartes à jouer) Carte qui peut prendre à certains jeux n’importe quelle valeur, selon la volonté de celui qui la détient.
    • Ainsi du joker dans le jeu de cartes ou de l'avantage d'une pièce dans le jeu des échecs pour rétablir l'équilibre entre deux joueurs d'inégale force.  (Jeux et sports, 1967)
  2. (Scrabble) Lettre blanche à laquelle on peut désigner l’identité de n’importe quelle lettre.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  3. (Sens figuré) Avantage quelconque que l’on emploie si besoin est.
    • Avancer un joker, donner son joker, refuser de répondre à une question.
    • Sortir son joker, se sortir d’une situation embarrassante par un moyen inattendu.
  4. (Programmation) Métacaractère passe-partout, utilisé pour désigner un caractère quelconque, comme le point dans /file.*/ dans les expressions rationnelles, ou un ou plusieurs caractères quelconques, comme l’astérisque dans *.txt sur un shell.
    • Dans le cadre d’une recherche par mots-clés également, les troncatures sont des signes permettant de remplacer un ou plusieurs caractères d’un mot par un astérisque ou par une lettre « joker ».  (Nathalie Favre, Céline Kramer, La recherche documentaire au service des sciences infirmières, Initiatives Santé, 2013, ISBN 978-2-7573-0677-2)
  5. (Audiovisuel) Personne choisie pour en remplacer une autre.
    • Après avoir fait ses armes pendant neuf ans à LCI, il devient joker à la présentation des journaux du week-end de TF1 durant l'été 2006.

Synonymes

  • frime (1, 2 et 4) (Canada)

Traductions

Verbe

joker \dʒɔ.ke\ ou \dʒo.ke\ (Canada) 1er groupe (voir la conjugaison) intransitif (Anglicisme)

  1. (Argot) Plaisanter, blaguer.
    • Tu jokes, là ?

Prononciation

nom

verbe

Voir aussi

  • joker sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  1. « joker », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

Anglais

Étymologie

(1729)[1] Dérivé de joke blaguer, plaisanter ») avec le suffixe -er -eur »).
(Cartes à jouer) (1857) Première attestation sous la forme Black Joke[1] ; voir jack valet »), blackjack et, pour la forme en \o\ jock ; (1868)[1] Attestation sous la forme joker ; mot identique au précédent ou issu[2] l’allemand Jucker valet dans l’euchre »), apparenté à euchre euchre »).

Nom commun

SingulierPluriel
joker
\ˈdʒəʊ.kə\
ou \ˈdʒoʊ.kɚ\
jokers
\ˈdʒəʊ.kəz\
ou \ˈdʒoʊ.kɚz\

joker \ˈdʒəʊ.kə\ (Royaume-Uni), \ˈdʒoʊ.kɚ\ (États-Unis)

  1. Blagueur, plaisantin, joyeux drille, farceur.
  2. Bouffon.
  3. (Cartes à jouer) Joker.
  4. (Lépidoptérologie) Féralie joyeuse (Feralia jocosa Guenée, 1852).

Synonymes

Blagueur :

Bouffon :

Papillon :

  • jocose sallow
  • joker moth

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Prononciation

Voir aussi

  • joker sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais) 

Références

  1. 1 2 3 (En anglais) Douglas Harper, Online Etymology Dictionary, 2001–2025 → consulter cet ouvrage
  2. David Parlett, The Penguin Book of Card Games, 2008, ISBN 9780141916101, p. 109

Néerlandais

Étymologie

De l’anglais joker.

Nom commun

joker \Prononciation ?\ masculin

  1. (Cartes à jouer) Joker.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

Dérivés

  • voor joker staan (ne pas avoir l’air malin, avoir l’air d’un con)
  • voor joker zetten (ridiculiser)

Taux de reconnaissance

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 99,6 % des Flamands,
  • 99,3 % des Néerlandais.

Prononciation

Références

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal [≈ Reconnaissance du vocabulaire des Néerlandais et des Flamands 2013 : résultats de la grande enquête nationale sur les langues], Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 pages. → [archive du fichier pdf en ligne]