irrelevable

Français

Étymologie

(1845)[1] Dérivé de relever, avec le préfixe ir- et le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
irrelevable irrelevables
\i.ʁə.lə.vabl\

irrelevable \i.ʁə.lə.vabl\

  1. Qui ne peut pas être relevé.
    • D’après Tertullien, qui peut être ici considéré comme le témoin de la tradition montaniste déjà formée, l’excommunication définitive et irrelevable suivait les péchés dont voici la liste : Homicidium, idolatria, fraus, blasphemia, utique et mœchia et fornicatio, et si qua alia violatio templi Dei.  (Albert Réville, Études sur Tertullien, dans la Nouvelle revue de théologie, premier volume, J. Cherbuliez, Paris, 1858, pages 88-89)
    • Mais cette infraction, si tant est qu’elle existe, est irrelevable au procès.  (La Justice, 5e année, no 1450, 3 janvier 1884, page 3)
    • Sans relâche, surintendantes et visiteuses procèdent au classement des familles ouvrières et établissent un partage entre les « relevables » et les « irrelevables ». Les pauvres « irrelevables » ne peuvent être intégrés de façon stable à la production.  (Isabelle Astier, Social et intervention sociale, Armand Colin, Paris, 2010)
  2. Dont on ne peut se relever.
    • L’explosion d’un mépris mérité et une chute inouie, éclatante, irrelevable, ont vengé la morale, l’honneur public et la Providence.  (Achille Guillard, Éléments de statistique humaine, ou Démographie comparée, Guillaumin, Paris, 1855, page 115)

Antonymes

Traductions

Prononciation

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Anagrammes

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Références

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 396.