irrévélable

Français

Étymologie

(1833)[1] Dérivé de révéler, avec le préfixe ir- et le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
irrévélable irrévélables
\i.ʁe.ve.labl\

irrévélable \i.ʁe.ve.labl\ masculin et féminin identiques

  1. Qu’on ne peut révéler.
    • Elle n’a pas de souvenirs ; elle vit tout entière dans le présent, et ne comprend rien aux chagrins irrévélables de son mari.  (Gustave Planche, Jacques, dans la Revue des Deux Mondes, tome IV, Paris, 1834, page 15)
    • Qu’on se les figure, […] ayant pris sur eux, — Dieu sait en vue de quels irrévélables rémérés ! — la destitution parfaite, l’ordure sans nom.  (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
    • Face à cette majestas absolue, irrévélable, la révélation de Dieu apparaît comme un voilement miséricordieux de cette majesté consumante.  (Emil Brunner, Dogmatique, t. 1: La doctrine chrétienne de Dieu, 1948, éd Labor et Fides, 1964, page 188)

Traductions

Prononciation

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Anagrammes

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Références

  1. « C’est un chant triste et incessant sur lui-même, sur sa grandeur invisible, irrévélable, sur sa perpétuelle oisiveté. » : Revue des Deux Mondes, tome II, Paris, 1833, page 680.