handicaper

(1854) De handicap. Le sens de « mettre quelqu’un en état d’infériorité » apparaît en 1889.

handicaper ^{(h aspiré)}\ɑ̃.di.ka.pe\ ou ^{(h muet)}\ɑ̃.di.ka.pe\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’handicaper)

1. (Sport) Fixer dans un handicap les conditions de poids, de distance, de temps.
2. (Sens figuré) Mettre quelqu’un en état d’infériorité.
   • Il mange lentement, handicapé par une mastication pénible, ne dit pas un mot, rit niaisement de loin en loin. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 213)
   • Réflexion faite, il préféra célébrer la morte parce que sa timidité y trouvait son compte, qu’il ne craignait point d’histoires désagréables et que ses dispositions littéraires ne se voyaient pas concurrencer par une avance qui ne l’handicapait pas. — (Francis Carco et Pierre Mac Orlan, Les Mystères de la morgue, ch. II, La Renaissance du livre, Paris, 1918, p. 25)
   • Il était fatigué et sa grippe le handicapait toujours. — (Georges Simenon, Maigret et le Marchand de vin, Presses de la Cité, Paris, 1970)

• France (Lyon) : écouter « handicaper [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « handicaper [Prononciation ?] »
• canton du Valais (Suisse) : écouter « handicaper [Prononciation ?] »
• Mulhouse (France) : écouter « handicaper [Prononciation ?] »
• (Région à préciser) : écouter « handicaper [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (handicaper), mais l’article a pu être modifié depuis.