godendart

Français

Étymologie

De l’ancien français godendart. Lui-même du néerlandais goedendach espèce de hallebarde »)

Notes

Cette arme médiévale était ainsi nommée car, par ironie, elle servait à porter le bonjour à l’ennemi. Voir l’allemand gutentag. [1]

Nom commun

SingulierPluriel
godendart godendarts
\ɡɔ.dɑ̃.daʁ\

godendart \ɡɔ.dɑ̃.daʁ\ masculin

  1. (Québec) Variante de godendard.
    • J'envoies une cruche d'huile à bruler […] une scie de long, un godendart, [… des] caisses de cloux couper a plancher […]. Je vous prie de vous entendre avec Bourdon employés le monde le plus à propos pos[sible à] raison de la capacité d'un chancun.  (Joseph Papineau (1752-1841), Correspondance 1793-1840, lettre à Nicolas Kinseler, Montréal, 28 février 1809)
  2. (Armement) Arme d’hast à hampe, dont le fer porte une pointe, un croc et un tranchant.
    • […] un bâton ferré, une fourche de fer, un godendart (l’arme favorite des communes flamandes qu’on s’étonne de trouver en plein cœur de l’Auvergne.  (Christian Desplat, Les villageois face à la guerre, chez Desplat Éditeur, 2002, page 27)

Variantes

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Références

Ancien français

Étymologie

Pour Guillaume Guiart (mort vers 1316), « godendac, c'est bon jour a dire » : du moyen néerlandais goedendag bonjour ») avec le sens de « arme avec laquelle les Flamands donnaient le bonjour à l'ennemi[2] ». Le mot n’est pas attesté avec le sens militaire en moyen néerlandais[3], il est peut-être composé de godin perche ») et de dard pointe »).

Nom commun

godendart *\Prononciation ?\ masculin

  1. (Armement) Arme d'hast, vouge ou fauchart avec pointe latérale au fer permettant de désarçonner un cavalier ou hampe garnie de pointes et munie d'un glaive au bout.
    • Les godendaz et les coignies,
      Mettent à mors es herberjages
      Chevaliers, escuiers et pages.
       (Guiart, XIIIe s.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • En soy defendant fery ledit Cannaux d'un godandart ou pique de Flandres un cop seulement dont mort s'ensuy.  (XIVe s.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • Un baston que l'on appelle goudendart, qui est à la façon d'une pique de Flandres, combien que le fer est un pou plus longuet.  (XVe s.)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Variantes

Dérivés dans d’autres langues

Références

  1. « godendart », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « godendart », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  3. goedendag