garde-temps

Parce qu’à l’origine il s’agissait d’une horloge très précise censée garder (conserver) l’heure exacte, donc de manière plus générale le temps.

garde-temps \ɡaʁ.də.tɑ̃\ masculin

1. (Désuet) À l’origine ce mot désigne un instrument destiné à marquer un moment précis dans la course du temps.
   • Instrument propre à conserver l’indication du moment où une opération a été commencée et achevée. Quelques-uns le confondent avec chronomètre. — (A. C. Demoustier, Manuel lexique philologique, didactique et polytechnique, éd. Ladrange, 1844)
2. Synonyme de chronomètre, de montre marine.
3. (Par extension) Montre techniquement sophistiquée, présentant un grand nombre de complications.
   • Pour ses 175 ans, Patek a présenté ce garde-temps aux vingt complications […]. — (Laurance Allard, « L’Horloger qui traverse le temps », journal Le Point, n^o 2208, 8 janvier 2015, page 94)
   • Mais il était rentré dans la cabane de planches, pour inscrire sur son garde-temps l’heure du passage, et pour pousser les deux boutons électriques, l’un qui rendait la voie libre au poste précédent, l’autre qui annonçait le train au poste suivant. — (Émile Zola, La Bête humaine, chapitre II, 1890)

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (garde-temps)