garde-mites

Français

Étymologie

(XIXe siècle) Composé de garder et de mites.

Nom commun

Invariable
garde-mites
\gaʁ.də.mit\

garde-mites \ɡaʁ.də.mit\ masculin invariable

  1. (Argot militaire) Garde-magasin, magasinier chargé de l'habillement.[1]
    • Qu'on ait des effets trop grands ou trop petits, au régiment, ça arrive tous les jours – mais à condition qu’il s'agisse d'effets réglementaires. Le garde-mites s'en fiche et vous donne n'importe quoi.  (Régis Messac, Ardinghera, 1934, chapitre IV)
    • Chaque démobilisé recevait en plus d’une prime de 250 francs un complet Abrahmi et une paire de chaussures neuves. On trouvait le complet à peu près à sa taille. Si quelqu’un le jugeait trop étriqué ou trop vague et en faisait la remarque, le « garde-mites » ne se gênait pas pour dire ce qu’il en pensait :
      – Dis donc, mon petit vieux, t’as pas la prétention d’être « fringué » comme par High Life Tailor.
       (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, pages 242-243)

Variantes

Forme de nom commun

(orthographe rectifiée de 1990)
SingulierPluriel
garde-mite garde-mites
\gaʁ.də.mit\

garde-mites \ɡaʁ.də.mit\ masculin

  1. Pluriel de garde-mite
    • Le système s'était vérifié lorsqu'un de ces « garde-mites » m'ayant demandé de lui retoucher un portrait de sa femme […]  (Roger Daulon, La chance aidant ... carnet d'évadé, B. Arthaud, 1946, page 65)

Prononciation

Anagrammes

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  1. Albert Dauzat, L'Argot de la guerre d'après une enquête auprès des officiers et des soldats, Paris, Armand Colin, 1918.