forgeur

Français

Étymologie

(Date à préciser) Dérivé de forger, avec le suffixe -eur.

Attestations historiques

  • (c. 1523) Guillaume Budé écrit "forgeur de faulce monnoye" en page 158 du Summaire ou Epitome du livre de Asse fait par le commandement du roy, par maistre Guillaume Budé conseiller du dict seigneur, & maistre des requestes ordinaires de son hostel, & par luy presente audict seigneur

Nom commun

SingulierPluriel
forgeur forgeurs
\fɔʁ.ʒœʁ\

forgeur \fɔʁ.ʒœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : forgeuse)

  1. (Métallurgie) Celui qui est employé aux travaux de la forge.
    • Forgeur d’épées, de couteaux, de ciseaux, etc.
  2. (Art, Littérature) Celui qui invente, qui crée.
    • Ceci réclame de la part du chef un réel sens didactique. Et suffit à établir une réputation de forgeur d’orchestre.  (Bruno Serrou, Un forgeur d’orchestre au Festival Berlioz, journal La Croix, 26 août 2014, page 13)
    • Très peu, au contraire, peuvent s’imaginer poète ou forgeur de phrases.  (Albert Camus, Le mythe de Sisyphe, Gallimard, 1942, page 137)
  3. (Sens figuré) (Familier) (Péjoratif) Celui qui invente quelque fausseté ou fabrique des faux documents des faux en écriture.
    • C’est un forgeur de contes, un forgeur de calomnies.

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (forgeur), mais l’article a pu être modifié depuis.