faire un four

(XVII^e siècle) → voir faire, un et four. Par référence à la noirceur du four, assimilée à l’absence de lumières d’une salle de spectacle, indiquant que la pièce a été annulée.

faire un four \fɛ.ʁ‿œ̃ fuʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

1. Préparer, fabriquer un four.
2. (Sens figuré) Échouer, subir un échec.
   • En termes de Comédiens, on dit, Faire un four, pour dire, qu’il est venu si peu de gens pour voir la représentation d’une pièce, qu’on a été obligé de leur rendre l’argent et de les renvoyer sans jouer. — (Antoine Furetière, Dictionnaire universel, contenant généralement tous les mots françois, 1727, volume 2)
   • Les répétitions [de La Esmeralda] se déroulèrent assez mal et l’œuvre fit four (six représentations) ; on ne la reprit que rarement, et toujours par extraits ; Hugo en fut plus mortifié qu'il ne le dit. — (Patrick Berthier, Hernani et Ruy Blas, Atlande, 2008, p. 45)

• France (Lyon) : écouter « faire un four [Prononciation ?] »
• Aude (France) : écouter « faire un four [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « faire un four [Prononciation ?] »