enrouement
Français
Étymologie
Nom commun
| Singulier | Pluriel | 
|---|---|
| enrouement | enrouements | 
| \ɑ̃.ʁu.mɑ̃\ | |
enrouement \ɑ̃.ʁu.mɑ̃\ masculin
- État de celui qui est enroué.
- Un soir, à l'insu du brigadier, sa fille est entrée chez l'instituteur, le sourire aux yeux, les lèvres plus rouges que ces tablettes de sucre écarlate — des coquelicots — qu'on suce contre les enrouements. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- L’opéra a été mauvais, grâce à M. Solas et aux chœurs qui faisaient à qui chanterait le plus faux ; la partie aurait été équilibrée sans un enrouement qui a permis a notre ténor blackboulé d’avoir le dessus ; mais trêve de compliments, M. Solas nous faisait ses adieux. — (Al Galliner (Perpignan) du 11 décembre 1881)
- —C'est mon mari, monsieur… Oh! ce n'est pas grave… Un petit enrouement. — (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)
 
Variantes orthographiques
Traductions
Prononciation
- Normandie (France) : écouter « enrouement [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (enrouement)