enjouement

Français

Étymologie

Dérivé de enjouer, avec le suffixe -ment.

Nom commun

SingulierPluriel
enjouement enjouements
\ɑ̃.ʒu.mɑ̃\

enjouement \ɑ̃.ʒu.mɑ̃\ masculin

  1. Gaieté douce, badinage léger.
    • Il n’y avait plus rien chez lui de l’enjouement et de l’assurance brillante de l’homme à la mode ; il ne songeait plus à plaire au public, et, s’il se souvenait de l’existence de ce monstre, ce n’était que pour craindre ses réflexions.  (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • […] Modeste aperçut un vieillard en perruque blonde, frisée à petites boucles, dont la figure calme, pleine, lisse, offrait un sourire paternel et l’expression d’un enjouement monastique rendu presque digne par un regard à demi voilé.  (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • L’effroi rentrait dans son cœur à mesure qu’il lui devenait plus nécessaire de paraître calme et confiante, et son âme s’attristait de l’enjouement de ses paroles et de son visage.  (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
    • Il plaisantait, sachant que la gaieté hâte souvent les solutions difficiles. Et, en effet, ils continuèrent à régler avec enjouement les détails de ce qu’il y aurait à faire, si le ministère était battu le lendemain.  (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
    • Il songe à tout, aux plus petites choses. Il crayonne de malicieux portraits, raconte avec enjouement des anecdotes spirituelles, […].  (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)

Variantes orthographiques

Vocabulaire apparenté par le sens

  • enjouement figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : gaieté.

Traductions

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (enjouement), mais l’article a pu être modifié depuis.