emperlé

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emperlé

1. Qui est orné de perles.
   • Les photos étaient signées d’un commerçant de Vilna. L’une d’elles représentait une Juive d’une cinquantaine d’années, grasse, revêche, emperlée comme une relique d’église. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 163)
2. (Sens figuré)
   • La chaleur des étuves, les peaux emperlées de gouttelettes, les volutes de vapeur, tout ce qui se passe dans les bains romains. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 56)
   • Des touffes d’herbe emperlées crevaient çà et là les parapets de lichen gris. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
   • Son regard glissa vers la personne qui se trouvait juste derrière lui : un type crispé de terreur, qui tournait maintenant vers elle son visage emperlé de millions de gouttes de sueur. — (Zoé Valdés, Soleil en solde, nouvelles, 1999, traduit de l’espagnol par Carmen Val Julián, page 52)

emperlé \ɑ̃.pɛʁ.le\

1. Participe passé masculin singulier du verbe emperler.