drupe

Du latin drupa oliva (« olive mûre »).

drupe \dʁyp\ féminin

1. (Botanique) Fruit indéhiscent, charnu et comportant un noyau.
   • Les fruits de l’abricotier, du cerisier et du prunier sont des drupes.
   • Chacun des petits grains d’une framboise, d’une mûre est en fait une petite drupe appelée drupéole.
   • Je rapportai à la maison notre cueillette, qui fit l’admiration de tous. Mon père en profita pour nous apprendre que l’olive est une « drupe » comme la prune ou la pêche. Ce mot me parut triste et dur, mais je fus charmé par « olivaison », qui nomme la saison des olives. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 215)
   • Parmi [les fruits] qui s’ouvrent, formés d’un seul ovaire, je vous citerai, par exemple, la gousse du pois, qui s'entr’ouvre en desséchant et laisse tomber la graine ; et, parmi ceux qui ne s’ouvrent pas, toujours formés d’un seul ovaire, la prune ou la cerise, dont la chair, appelée drupe, doit disparaître par la consommation ou la décomposition avant que la graine puisse accomplir sa germination. — (Auguste-Nicaise Desvaux, Traité général de botanique, Crochard (Paris), 1838-1839, page 79)
   • Dans une baie, l’endocarpe reste tendre tandis que, dans une drupe, il se lignifie et devient dur comme du bois. — (Sylvie Hampikian, Les baies, 2012)

• (Région à préciser) : écouter « drupe [dʁyp] »
• France (Grenoble) : écouter « drupe [Prononciation ?] »
• France : écouter « drupe [Prononciation ?] »
• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « drupe [Prononciation ?] »
• Grenoble (France) : écouter « drupe [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (drupe), mais l’article a pu être modifié depuis.