dévaler

Voir aussi : devaler

Français

Étymologie

(c. 1135)[1] Dérivé de val, avec le préfixe dé- et le suffixe -er[1].

Verbe

dévaler \de.va.le\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Aller vers le bas.
    • D’épais bancs de brume dévalaient en cascade des hauteurs de l’île et nous enveloppèrent bientôt ; mais le calme était complet, […].  (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
  2. Descendre très rapidement.
    • Alors je vis, du fond de la savane, jaillir et dévaler vers nous une tache, une boule, une bête fauve.  (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
    • En 1223, première alerte. Du Caucase dévale une nuée de cavaliers. Ce n'est plus une horde : c'est une armée structurée, disciplinée d'un immense empire.  (René Cagnat & Michel Jan, Le milieu des empires, Robert Laffont, 1981, page 115)
    • En un tour de main, j'insérai une K7 vierge dans la caméra, attrapai mon voile noir et dévalai l'escalier, me retenant à la rampe tant mes jambes mollissaient.  (Anne-Isabelle Tollet, La mort n'est pas une solution : Asia Bibi condamnée à la pendaison pour blasphème, Éditions du Rocher, 2015)
    • Jean saute dans son short, attrape son sac à dos et dévale les escaliers, accompagné de Brigand, son chien.  (Pascale Chollet/Paskapoo, "Ligne de Crêtes" : nouvelles en Beaufortain et en Savoie, Éditions Lulu (Lulu.com), 2010, 2e éd. 2011, page 51)
  3. Aller très rapidement.
    • Le taxi jaune dévalait la 5e Avenue en rebondissant dans les nids-de-poule.  (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 111)
    • L’auto dévalait sur la route à une allure prodigieuse, faisant du je ne sais combien à l’heure — et même davantage.  (Willy, Jeanne Marais, La Virginité de Mademoiselle Thulette, Albin Michel, 1918, page 81)
  4. Être en pente, être raide, s’abaisser.
    • Le terrain dévale doucement en pente vers un ruisselet qui se jette dans l’Orge quelques mètres plus loin  (Henri Malo, Une muse et sa mère, Éditions Émile-Paul frères, 1924, page 119)
    • Comme aux très anciennes bâtisses, l’auvent du toit dévale presque jusqu’au sol, en guise de hangar.  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  5. (Par extension) S’étendre.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  6. Pendre, s’affaisser (en parlant d’une partie du corps).
    • La blanche poitrine, découverte jusqu’aux mamelles arrondies, dévalait voluptueusement.  (Francesco Colonna, traduit par Claudius Popelin, Le Songe de Poliphile, 1883, page 259)
  7. (Vieilli) Transporter en bas, faire descendre quelque chose.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

  • dévaler figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : ski.

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

Anagrammes

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Voir aussi

Références

Sources

  1. 1 2 « dévaler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

Bibliographie

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (dévaler), mais l’article a pu être modifié depuis.
  • « dévaler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  • Le Grand Robert de la langue française, Le Robert, 2005-2025 (version de démonstration)