couaquer

Français

Étymologie

De couac.

Verbe

couaquer \kwa.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Se moquer d'un prêtre en faisant un couac, en imitant le corbeau, quand il passe.
    • On passait par Martinville et Saint-Vivien, et tous les gars se faisaient couaquer, ça se faisait beaucoup après la guerre.  (Charles Suaud, Nathalie Viet-Depaule, Prêtres et ouvriers : une double fidélité mise à l’épreuve, 1944-1969, 2004)
    • Comment « couaquer » les soutanes quand elles sont couvertes de la canadienne ou du blouson ?  (Jacques Le Goff, René Rémond, Histoire de la France religieuse, 1992)
  2. Produire une fausse note.
    • La foudre, en tombant à ses pieds, l’eût moins étonnée que ce crapaud couaquant qui venait de sortir de sa bouche…  (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
    • Si l’anche est mal appropriée, le virtuose émet ce qu’il veut dans un intervalle qui peut dépasser le ton ; le débutant couaquera d’autant plus aisément que l'anche sera de plus faible section comparée à la section du tuyau.  (Henri Bouasse, Instruments à vent, Librairie Delagrave, 1930, page 65)

Vocabulaire apparenté par le sens

  • couaquer figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : corbeau.

Prononciation