consignable

Français

Étymologie

(XVIe siècle)[1] Mot dérivé de consigner, avec le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
consignable consignables
\kɔ̃.si.ɲabl\

consignable \kɔ̃.si.ɲabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être consigné.
    • Nous nous croyons dotés d’une mémoire historique, ou nous réservons le titre de « mémoire » à ce qui est consigné, consignable en archives, énumérable en dates, alors que nous sommes devenus amnésiques sur l’essentiel et sur la majeure partie de nos traditions, à point nommées « immémoriales ».  (Claude Lévi-Strauss, cité dans Comprendre Lévi-Strauss, de Jean Baptiste Fages, Privat éditeur, 1972, page 9)
    • De son côté, l’image peut véhiculer plus directement et plus fortement un message difficilement consignable par l’écrit, comme dans nos exemples, un contenu hautement symbolique ayant trait à la cosmogonie et au pouvoir tant créateur que protecteur du roi.  (Cathie Spieser, Les noms du Pharaon comme êtres autonomes au Nouvel Empire, Éditions Universitaires Fribourg Suisse, 2000, page 41)
    • La sagesse de Socrate ne peut livrer aucun résultat définitif, consignable pour l’éternité en un livre-tombeau, qui nous dispenserait de Socrate vivant et de sa pratique passionnée de l’herméneutique.  (Alexis Pinchard, Les langues de sagesse dans la Grèce et l'Inde anciennes, Librairie Droz, Genève, 2009, page 38)

Antonymes

Traductions

Prononciation

Références

  1. « ou si non si comme au cas que ce fust heritaige ou chose non consignable, offrir la livrer promptement » : Les coustumes, stilz et usaiges de l’esschevinaige de la ville, cité de Tournay, Anvers, 1554.