cochenillage
Français
Étymologie
- Mot dérivé de cocheniller, avec le suffixe -age
Nom commun
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| cochenillage | cochenillages |
| \kɔʃ.ni.jaʒ\ ou \kɔ.ʃə.ni.jaʒ\ | |
cochenillage \kɔʃ.ni.jaʒ\ ou \kɔ.ʃə.ni.jaʒ\ masculin
- (Didactique) Action de cocheniller ; résultat de cette action.
Il faut bien laver l'étoffe de cochenille , puis la passer sur un bain frais , avec le brésil cuit qu'on donne plus ou moins fort, selon le commencement du cochenillage, et cela avec jugement.
— (Secrets concernant les arts et métiers, tome 2 : Le Teinturier parfait, nouvelle édition revue & augmentée, Avignon : chez Étienne Chaillot, 1810, page 200)
- Décoction faite avec la cochenille pour teindre en cramoisi ou en écarlate.
Le maître-teinturier note qu’on se sert du cochenillage pour teindre en rose et en chair, en ajoutant de la galle, de l’orseille ou de la couperose.
— (Gilberte Vrignaud, Vêture et parure en France au dix-huitième siècle, 1995)
Traductions
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cochenillage), mais l’article a pu être modifié depuis.