calciné

De calciner.

calciné \kal.si.ne\ masculin

1. Qui a été brûlé.
   • Le regard séducteur, plus pénétrant, plus envenimé que la dent de la vipère, va incendier votre sang et faire bouillir la moelle dans vos os calcinés. — (Charles Nodier, Smarra, ou les démons de la nuit, 1821)
   • [...] alors on retira des sous-résidus de l'échardonnage brins de laine que l'on appelle à Viviers des ploquettes brûlées et on vendit à l'agriculture le résidu calciné du traitement chimique. — (La Belgique à l'exposition universelle de 1878, tome 2, 1878)
   • Près de dix jours après la disparition de la jeune Héléna Cluyou, à Brest, un corps calciné a été retrouvé en pleine forêt à Argol (Finistère). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 10 février 2023, page 6)
   • Sur le calcaire nummulitique, calciné et désagrégé, formant le sol de la grotte, gisait un squelette humain associé à des silex taillés. — (Henri de Parville, Journal Officiel 7 mai 1874, page 3143, 3^e colonne)
   • J’ai ramassé, sur des collines caillouteuses de la basse Normandie, des coquilles d’huîtres très-entières, amalgamées avec des cailloux noirs qu’on appelle bisets. Si ces bisets eussent été vitrifiés par le feu, ils eussent calciné, ou au moins altéré les écailles d’huître qui leur étaient adhérentes ; mais elles étaient aussi saines que si elles sortaient de l’eau. — (Bernardin de Saint-Pierre, Études de la nature, 1797)

calciné \kal.si.ne\

1. Participe passé masculin singulier du verbe calciner.

• France (Nancy) : écouter « calciné [Prononciation ?] »

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