cénotaphe

Français

Étymologie

(1501) Du latin cenotaphium tombe vide »).

Nom commun

SingulierPluriel
cénotaphe cénotaphes
\se.nɔ.taf\

cénotaphe \se.nɔ.taf\ masculin

  1. (Funéraire) Tombeau vide, dressé à la mémoire et en l’honneur d’un mort (ou d’un ensemble de morts) dont le corps est perdu ou enterré quelque part ailleurs, contrairement au mausolée qui contient le corps directement.
    • J’eus le chagrin de voir que le tombeau de Ménandre, le cénotaphe d’Euripide et le petit temple dédié à Socrate n’existaient plus.  (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
    • Un cénotaphe lui fut élevé dans la Gaule, et un tombeau magnifique dans Rome.  (Aelius Lampridius, Vie d’Alexandre Sévère, traduit par Théophile Baudement)
    • On citait d’elles plusieurs beaux traits dont la cendre de Montyon avait dû tressaillir dans son beau cénotaphe.  (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, 1883, éd. J. Corti, 1954, vol. 1, p. 5)
    • Pourtant, ici, il n’y a pas de tombe. Il n’y a qu’une pierre. Et ce n’est même pas une pierre tombale. C’est un cénotaphe.  (David Wellington, Vampire zéro, traduit par Marie-Aude Matignon, éditeur Milady, 2009)
    • Au moment où les six chevaliers du deuil, baissant la pointe de l’épée, entraient dans le chœur pour se ranger autour du cénotaphe, un moine parut tout à coup derrière le cercueil vide.  (Paul Féval, La fée des Grèves, volume 1, Méline, Cans et Compagnie, Bruxelles, 1851, page 46)

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (cénotaphe), mais l’article a pu être modifié depuis.