brocʼh
Étymologie
- Du moyen breton broch[1][2], issu du proto-celtique *brokko-.
- Apparenté au gaulois *broccos, au gallois broch, au cornique brogh, au vieil irlandais brocc, à l’irlandais et l’écossais broc (même sens) ainsi que les mots français broc « vase à bec », broche, brochet, etc., impliquant l’idée de « pointu », « museau pointu », etc.
- À comparer avec le grec ancien βρύκω, brúkô (« mordre »), et le russe барсук barsouk (« blaireau »), s’il n’est emprunté à l’ouralo-altaïque (Miklosich)[3].
Nom commun 1
| Mutation | Singulier | Pluriel |
|---|---|---|
| Non muté | brocʼh | brocʼhed |
| Adoucissante | vrocʼh | vrocʼhed |
| Durcissante | procʼh | procʼhed |
brocʼh \ˈbrɔːx\ masculin (pour la femelle, on dit : brocʼhez)
- (Zoologie) Blaireau.
Hogen, Flaer, ar broc’h, ha niz da Alanig, en doa selaouet piz komzou kounnaret ar roue.
— (Jakez Riou, Troiou-kamm Alanig al Louarn 1, Gwalarn, 1936, page 37)- Or, Flaer, le blaireau, et neveu d’Alanig, avait écouté attentivement les propos furieux du roi.
- (Par extension) Droit, autorisation.
- (Zoologie) Autre nom du bar, à Plestin-les-Grèves.
Synonymes
blaireau
- louz
Dérivés
- bleiz-brocʼh
- bleizbrocʼh
- brocʼh-holen
- brocʼheta
- kousket evel ur brocʼh
Nom commun 2
| Mutation | Singulier | Pluriel |
|---|---|---|
| Non muté | brocʼh | brocʼhoù |
| Adoucissante | vrocʼh | vrocʼhoù |
| Durcissante | procʼh | procʼhoù |
brocʼh \Prononciation ?\ masculin
- Brouille, fâcherie, chicane.
Un tamm brocʼh.
- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
Synonymes
- brocʼhadenn
Antonymes
- emglev
Dérivés
- brocʼhadeg
- brocʼhadenn
- brocʼhañ
Références
- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 140b
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce