briganderie

Français

Étymologie

(1534)[1] Dérivé de brigand, avec le suffixe -erie. Première attestation de briganderie dans Gargantua de Rabelais[1].

Nom commun

SingulierPluriel
briganderie briganderies
\bʁi.ɡɑ̃.də.ʁi\

briganderie \bʁi.ɡɑ̃.də.ʁi\ féminin

  1. (Rare) Action de brigandage, pillage et violences commis par des brigands.
    • On se souvient d’Aristote (384-322 av. J.-C.) dissociant des hommes et femmes libres les esclaves par nature (La politique, L. I, ch. V.) qui étaient capturés à la suite de guerres, d’actes de briganderie ou de piraterie, ou encore par voie de justice, pour usurpation de citoyenneté ou pour dette.  (Savoirs d'Histoire, Castration et servitude au Moyen Âge : deux bourses pour un harem, article publié le 23 juillet 2015.  lire en ligne)
    • Icelle était horriblement fertile et copieuse en mouches bovines et frelons, de sorte que c’était une vraie briganderie pour les pauvres juments, ânes, et chevaux.  (Persée, « Je trouve beau ce » (Gargantua, ch. 16) Rabelais paysagiste, ou Gargantua dans ses campagnes ?, de Guy DEMERSON, en 2005.  lire en ligne)

Apparentés étymologiques

Synonymes

Traductions

Prononciation

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Voir aussi

  • Pillage sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

Sources

  1. 1 2 « briganderie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage