blondiche

Français

Étymologie

(Attesté en 1931) Dérivé de blonde, avec le suffixe -iche[1].

Attestations historiques

« T’as pas fini, la blondiche de faire des embarras et du chiqué ? »  (Charles-Anthoine Gonnet, Le Paquebot « Espoir », chapitre VI, dans L’Auto-vélo, 16 février 1931, bas de la page 3  lire en ligne)

Nom commun

SingulierPluriel
blondiche blondiches
\blɔ̃.diʃ\

blondiche \blɔ̃.diʃ\ féminin

  1. (Argot) (Péjoratif) (Stéréotype) (Rare) Fille ou femme blonde.
    • Son œil gris vert enregistrait tout : les apaches qui le fixaient sans amitié, les gonzesses qui lui souriaient, moitant devant sa réaction sauvage, Julot les Belles Dents qui se relevait avec peine, la bouche en sang, la saccagne dans le poing du Manchot, ce qui le fit frissonner, et il enregistra même la présence de Lili, la jolie blondiche de Bébert les Yeux Cousus qui se frottait le museau avec un mec qu’il tapissait, Fredo de Pantin.  (Auguste le Breton, Fortif’s, Hachette, 1982)
    • Pendant ce temps, les trois frères qui étaient allés à la recherche de quelque narcotique, pour cause de gueule de bois au cube, croisèrent une blondiche affriolante et affublée d’une seule pantoufle.  (Gaston Roberge, Les aventures de Kat Mandou, Éditions des Intouchables, Montréal, 1997, page 42  lire en ligne)
    • Ce qui était sûr, c’est que ce n’était pas la blondiche, puisque cette jeune femme avait l’air d’être du coin et ne répondait ni de près ni de loin au profil de la tueuse.  (Claude Molinari, Les lions de Hong Kong, Éditions du Panthéon, Paris, 2018)

Synonymes

Apparentés étymologiques

Prononciation

Références

  1. « blondiche », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage