bien fait

Du latin bene factus, facta, participe passé de facere (« faire »).

bien fait \bjɛ̃ fɛ\

1. Qui est bien exécuté.
   • Un ouvrage bien fait.
2. Dont la stature est belle, bien proportionnée, etc.
   • Homme bien fait, une fille bien faite.
3. (Vieilli) Qui est honnête, beau, excellent.
   • Un esprit bien fait, un cœur bien fait.

bien fait \bjɛ̃ fɛ\

1. Se dit lorsqu’une sanction ou un malheur arrive à quelqu’un qui l’a mérité.
   • Et voilà que j’éclate à l’avant, vingt centimètres de déchirure, bien fait pour ma gueule, je gonflais toujours beaucoup trop : un vieux pneu avec une hernie comaque renforcée d’un bout de carton… — (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 226)
   • Darlan a été descendu et Pucheu exécuté, c'est bien fait pour leur poire ! s'écria Micheline, toute charité chrétienne envolée. — (Robert Ichah, Juif malgré lui : 1940-44, la guerre d'un gamin de banlieue, Romillat, 2000, page 186)
   • Ah, il s’est cassé une jambe au ski ? Bien fait pour lui, ça lui apprendra à jouer les champions.
2. Peut aussi se dire lorsqu’un avantage ou un événement joyeux arrive à quelqu’un qui l’a mérité.
   • Il a réussi sa première année ? C'est bien fait, il peut profiter de ses vacances !

• Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français, Volume 1, 1834, p.306

• \bjɛ̃ fɛ\
• France (Yvelines) : écouter « bien fait [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « bien fait [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « bien fait [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « bien fait [Prononciation ?] »