baster

Voir aussi : Baster

Français

Emprunté à l’italien bastare (« suffire »), attesté dès le XIII^e siècle.

baster \bas.te\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

(Vieilli) Suffire, donner satisfaction à quelqu’un.
(Suisse) Céder à une pression  ^[1].
- Le Refus de baster. — (Titre d'un livre de Willy-André Prestre, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel [Suisse], 1964)
- Le fanatisme […], c'est la dernière révolte du pauvre, la seule qu'on n'ose lui refuser. Elle le fait brailler le dimanche mais baster la semaine, et il y a ici des gens qui s'en arrangent. — (Nicolas Bouvier, L'Usage du monde, La Découverte/Poche, Paris, 1985, 2014, pages 122-124)

→ Modifier la liste d’anagrammes

^[1] : Dictionnaire historique du parler neuchâtelois et suisse-romand, William Pierrehumbert, Neuchâtel, 1928, in Dictionnaire des mots suisses de la langue française d’Alain Nicollier, éditions GVA SA, Genève, pages 22-23 ISBN 2-88115-003-9
Larousse du XX^e siècle, 1928-1933
« baster », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

Dérivé de baste (« arroser de sauce »), avec le suffixe -er (« -eur »).

Singulier	Pluriel
baster \Prononciation ?\	basters \Prononciation ?\

baster \ˈbeɪstə\ (Royaume-Uni), \ˈbeɪstɚ\ (États-Unis)

(Cuisine) Personne qui arrose un rôti.
(Cuisine) Poire à sauce, poire à arroser, poire à jus, arrosoir à poire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

baster *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (baater)