bâtonnier

(1680) Dérivé de bâton, avec le suffixe -ier. (1332) bastonnier, de baston.

bâtonnier \bɑ.tɔ.nje\ masculin (pour une femme, on dit : bâtonnière)

1. Celui qui avait en dépôt, pour un temps, le bâton d’une confrérie et qui avait le droit de le porter aux processions.
2. (Justice) Celui qui est choisi par le corps des avocats pour être le dirigeant de leur ordre, pendant un certain temps.
   • Bâtonnier de l’Ordre des avocats.
   • La principale fêle avait lieu le 9 mai, jour de la translation de Saint-Nicolas, et coïncidait avec l’élection du bâtonnier des avocats. — (Université de Grenoble, Annales - Volume 14, 1902)
   • Finalement, sous la houlette du bâtonnier Christian Charrière-Bournazel et du vice-bâtonnier Jean-Yves Le Borgne, le barreau de Paris admet avec bienveillance la relativité et la spécificité de la doctrine de l’ordre des avocats de la capitale. — (Jean-Luc Gaineton, Jean Villacèque, L'honoraire de l’avocat : Pratique et contentieux, Gazette du Palais, 2017.)
3. (Désuet)(Menuiserie) Ouvrier qui confectionnait des chaises et des échelles avec des bois de section carrée.
   • La menuiserie du bâtonnier s'occupe exclusivement de faire les fauteuils, les chaises, les tabourets, les échelles et, en général, les autres ouvrages de mème nature dont les parties sont carrées ou contournées. — (Nosban, Nouveau manuel complet du menuisier en bâtiments et du layetier-emballeur, tome 1, éd. Roret, 1882.)

• Aude (France) : écouter « bâtonnier [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bâtonnier), mais l’article a pu être modifié depuis.