ahurir

Français

Étymologie

Attesté d’abord au participe passé (Vers 1270), au sens de « qui a une tête hérissée », puis à l’infinitif (XVe siècle), au sens de « jeter dans la stupéfaction »[1] → voir hure.

Verbe

ahurir transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Jeter dans le trouble, étonner fortement.
  2. (Pronominal) Prendre un air étonné.
    • Il mit pied à terre, aidé par son ordonnance, s’embarrassa les jambes dans les courroies de son sabre qui traînait sur le sol, et, appelant le chef de gare, il engagea un colloque des plus animés avec celui-ci dont la physionomie s’ahurissait.  (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
  3. (Littéraire) Hérisser.
    • A la fin, le paysage, tondu court, fut méconnaissable, rajeuni, ahuri.  (Henri Troyat, Sophie ou la Fin des combats, Flammarion, Paris 1963, page 97)

Prononciation


Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ahurir), mais l’article a pu être modifié depuis.
  1. Robert historique de la langue française, 1992, 1998.