agalma

(XX^e siècle) Concept de Jacques Lacan, tiré du Banquet de Platon.

agalma \a.ɡal.ma\ féminin

1. (Psychologie) Objet du désir qui n'a pas forcément une belle image mais qui est très séduisant dans son idée.
   • On peut difficilement évoquer plus précisément l’agalma, ce terme qui en grec peut désigner l’enfant dont on a lieu de s’enorgueillir.

     Jean-François Chiantaretto, Anne Clancier, Anne Roche, Autobiographie, journal intime et psychanalyse, Economica, 2005, Paul-Laurent Assoun, page 63.

   • Pour appuyer sa pensée, [Jacques Lacan] déniche dans le Banquet de Platon, un objet tout à fait extraordinaire : l’agalma, l’objet propre à nous éblouir, celui qu’Alcibiade croit repéré dans le contenant ingrat qu’est le corps de Socrate et qui déclenche sa passion amoureuse.

     Pierre Sorel, « L’analyste, objet dans la cure, la question de l’agalma », dans Analyse Freudienne Presse, n^o 12, 2005/2, page 39-44 [texte intégral].

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Du grec ancien ἄγαλμα, agalma (« gloire, délice, honneur »).

agalma \Prononciation ?\ neutre

1. Statue.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• « agalma », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage