Landerneau

(Nom propre 1) (Attesté sous cette forme en 1552)^[1] Du breton Landerne référence nécessaire (pourquoi ? résoudre le problème)

(Nom propre 2) (Attesté au XIX^e siècle) Du nom de la ville, où le fleuve a son embouchure. référence nécessaire (pourquoi ? résoudre le problème)

Landerneau \lɑ̃.dɛʁ.no\ féminin

1. (Géographie) Commune française, située dans le département du Finistère. Elle est traversée par l’Élorn qui délimite le Haut-Léon et la Cornouaille.
   • Si la Touraine est le jardin de la France, ce pays-ci, de Quimperlé à Landerneau, peut être dit vraiment, avec Gustave Geffroy, le jardin de la Bretagne, un jardin très vieux et très doux, un peu mystique, mais d’un mysticisme encore païen, fidèle, jusque dans la consultation des fontaines sacrées, aux rites de l’antique pégomancie. — (Charles Le Goffic, L’Âme bretonne, Édouard Champion (série 4 (1924)), page 310)
   • Les grands festivals annuels en Bretagne constituent les vitrines de promotion de toute cette culture populaire : le FIL de Lorient, la Cornouaille de Quimper, la Lune de Landerneau, les Étonnants voyageurs de Saint-Malo, les (nouvelles) Vieilles charrues de Carhaix et son salon du livre breton, également en plein développement. — (Yves Guilloux, Le triskell et l’écharpe, 2004, page 71)
2. (Géographie) Canton français, situé dans le département du Finistère^[2].

Landerneau \lɑ̃.dɛʁ.no\ masculin défini

1. (Cours d’eau) (Vieilli) Autre nom du fleuve Élorn, qui devient maritime à Landerneau.
   • Le Finistère est arrosé par une infinité de cours d’eau peu considérables : les plus importans sont l’Aulne, au-centre ; le Landerneau, au N. O. ; l’Odet, dans la partie méridionale, et l’Ellé, qui le limite en partie vers le S. E. ; tous se rendent directement à la mer. — (Dictionnaire géographique universel, tome 4, Ange-Jean Kilian et Charles Picquet, Paris, 1828, page 15. → lire en ligne)
   • — Dieu vous guide, Messieurs charitables ; puis il s’inclina ; suivez, reprit-il, cette petite rivière, c’est le Landerneau ou l’Elorn […] — (L’hospitalité bretonne dans Contes et nouvelles bretonnes , Blin, Rennes, 1836, page 238. → lire en ligne)
   • […] c’est le plus fort et le plus beau port militaire de France ; sa rade est sûre et profonde ; elle forme deux petites baies dans lesquelles s’embouchent le Landerneau et l’Aulne, et peut contenir 500 bâtiments de guerre […] — (Jonas Ennery, Hirth, Charles Cuvier, Dictionnaire général de géographie universelle ancienne et moderne, historique, politique, littéraire et commerciale, tome 1, Baquol et Simon, Strasbourg, 1839, page 593, entrée « Brest » → lire en ligne)

• Landerneau sur l’encyclopédie Wikipédia
• Canton de Landerneau sur l’encyclopédie Wikipédia