Dorothée

(Siècle à préciser) Du grec ancien Δωροθέα, Dôrothéa composé de δῶρον, dỗron (« don ») et de θεός, theós (« dieu ») ; à comparer avec Théodore, Dieudonné, Déodat avec la même signification sur des bases respectivement grecque, française et latine.

Dorothée \dɔ.ʁɔ.te\ masculin et féminin identiques, invariable

1. Prénom féminin.
   • Certains jours, Marthe emportait son ouvrage chez la vieille Dorothée, sa voisine.
     Une vieille paysanne, affable, cérémonieuse, affectionnant les façons de parler révérencieuses, particulières aux paysans de bonne famille. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
   • Le village dormait. De la lumière aux vitres du Café de la route ; chez le maire ; chez Dorothée. Cette fille était matinale ! — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
   • La semaine dernière, quinze enfants du Ticket jeune (sept Taulésiens, accompagnés de Dorothée et Élodie, et huit jeunes Carantécois) ont participé à un camp de quatre jours et trois nuits, à Plouarzel. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, pages locales, page 10)
2. (Désuet) Nom masculin.
   • Dorothée de Gaza, né vers 500 et mort entre 565 et 580, est un père du désert palestinien, dont l'influence spirituelle a été considérable. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 212)
   • Au deuxième chapitre de ce texte, on trouve le récit de la rencontre avec Dorothée, un ascète de la région de Thèbes qui passe sa soixantième année dans une grotte [...]. — (Fabrizio Vecoli, « Le corps des moines », Argument, XXVII, 1, automne-hiver 2024-2025, page 6)

• France (Île-de-France) : écouter « Dorothée [dɔ.ʁɔ.te] »
• France (Paris) : écouter « Dorothée [Prononciation ?] »

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