Château-Porcien

Français

Étymologie

Composé de château et de Porcien.

Nom propre

Nom propre
Château-Porcien
\Prononciation ?\

Château-Porcien \Prononciation ?\

  1. (Géographie) Commune située dans le département des Ardennes, en France.
    • La prise du château de Rozoy ne termina point la campagne du duc de Guise. Il devait trouver plus de résistance, à Château-Porcien dont le duc de Nevers avait fait réparer ou augmenter les fortifications, […]. — (G. A. Martin, Essai historique sur Rozoy-sur-Serre et les environs: comprenant une grande partie de la Thiérache et du Porcien et quelques communes du Laonnois, tome 2, Laon, 1864, p. 170)
    • Sur le front au nord de l'Aisne, nos troupes sont à plus de douze kilomètres au nord de Chàteau-Porcien, sur la ligne générale la Hardoye, lisière sud de Chaumont-Porcien, Doumely, Begny, Herpigny et la voie ferrée de Rethel à Liart. La ville de Rethel est tombée en notre pouvoir. — (« Communiqués relatifs aux opérations militaires : Communiqués français : le 6 novembre 1918 à 23 heures », dans le Journal officiel de la République française, 50e année n° 303 du 7 novembre 1918, p. 9613)
    • En mars 1783, 43 chaumières sont réduites en cendres en une demi-heure au Châtelet-sur-Retourne ; les pompes de Rethel et de Château-Porcien arrivent trop tard. — (Octave Guelliot, « Villages et maison des Ardennes », dans la Revue de folklore français et de folklore colonial, Librairie Larose, 1937, vol. 8, p. 188)
    • En fait, avec la poursuite des combats à Château-Porcien dont on distinguait les tirs et les rumeurs sur la droite, c'était l'ensemble du front du sous-secteur de Saint-Loup qui s'était embrasé. Il dévala les trois kilomètres qui le séparaient de Blanzy-la-Salonnaise, puis il se dirigea vers Asfeld en laissant sur sa gauche le petit bourg d'Aire. — (Jean-Paul Tricoire, Mourir à Saint-Loup, 2005, Éditions Publibook, p. 88)
  2. (Géographie) Canton français, situé dans le département des Ardennes[1].

Gentilés et adjectifs correspondants

Notes

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Marat-Fruvaine ou de Marat-sur-Aisne[2]. En 1793 (an II du calendrier républicain), elle portait le nom de Marat-Fontaine[2].

Traductions

 

Prononciation

Voir aussi

Références

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