Bairon

Apparenté à Bar (« affluent de la Meuse »).

Bairon \Prononciation ?\

1. (Cours d’eau) Affluent du Bar.
2. (Par extension) Lac artificiel qui occupe une partie de sa vallée depuis 1840.
   • Il y a deux étangs à Bairon : l'étang inférieur établi à la création du canal des Ardennes, vers 1830, et l'étang supérieur, qui remonte à l'époque fort reculée où existaient dans toute cette région de petites forges pour le traitement des minerais oxfordiens qui affleurent dans la vallée sur Sauville, Louvergny, Chagny, Baâlons. — (« Excursion du 28 juillet 1901 », par M. Bestel, dans le Bulletin de la Société d'histoire naturelle des Ardennes, 8^e année (1901), Charleville : chez A. Anciaux, p. 78)
   • Du haut chemin qui va de la Crête-Mouton au Chesne-Populeux, les étangs de Bairon miroitent comme un lac imposant dans leur coupe d'herbages. De près, ils ne déçoivent point. — (Jean Rogissart, Ardennes, tome 1, Mézières : Éditions ATMO, 1954, p. 92)
3. (Géographie) Ancienne section de la commune de Bairon-Mont-Dieu, démantelée le 26 mars 1829
   • Ordonnance du 30 septembre 1829, portant que de Bairon, le sieur Pierre Lormier est autorisé à conserver et tenir en activité les usines à fer dites de Bairon, situées dans la commune de Bairon , arrondissement de Vouziers ( Ardennes ) , sur l'étang de Bairon, alimenté par le ruisseau de Chagny. — (Annales des mines ou Recueil de mémoires sur l'exploitation des mines, vol. 8, Paris : chez Treuttel & Würtz, 1830, page 156)

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