ٱ
Caractère
ٱ
- Lettre arabe alif wasla. Unicode : U+0671.
Voir aussi
- ٱ sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Unicode, Inc., Arabic, The Unicode Standard, version 12.1, 2019
Arabe
Étymologie
Préfixe
ٱ (^) /Prononciation ?/
- Marque la suppression d'une hamza instable en début de mot. Le wasla indique que le alif de liaison perd sa voyelle et ne se prononce pas, et que la lettre qui le suit doit s'unir, dans la prononciation, à la syllabe précédente.
- رَأْسُ ٱلوَلَدِ /raʔ.su‿l.wa.la.di/ : La tête de l'enfant.
Variantes orthographiques
- ا (e)
Notes
- Quand l’alif de liaison se trouve au commencement de la phrase ou en position de citation, on l'écrit اَ (ea) ou اُ (eu) ou اِ (ei) selon la voyelle qu'il devrait avoir, et on lui donne le son de cette voyelle ; mais pour marquer qu'il s'agit d'une hamza de liaison on omet généralement la hamza.
- اِبْنٌ /ib.nun/ « fils », اِضْرِبْ /idˁ.rib/ « frappe », اُكْتُبْ /uk.tub/ « écris », اَلْبَيْتُ /al.baj.tu/ « la maison ».
- Sont des alif de liaison :
- Le alif de la marque du défini أَلْـ (al°-)
- أَبُو ٱلوَزِيرِ /ʔa.bu‿l.wa.ziː.ri/ : Le père du vizir.
- Le alif de l'impératif de la première forme du verbe trilitère.
- قَلَ ٱسْمَعْ /qa.la‿s.maʕ/ : Il dit « écoute! »
- Le alif du parfait, de l'impératif et des noms d'action des formes dérivées 7 إِنْزَرَزَ (n*a*a*a), 8 إِزْتَرَزَ (*ta*a*a), 9 إِزْرَزَّ (**a*²a), 10 إِسْتَزْرَزَ (sta**a*a) et 11 إِزْرَازَّ (**â*²a), et autres formes commençant par deux consonnes (mais la hamza de la forme 4, أَزْرَزَ (a**a*a), est une hamza de coupure).
- Le alif des mots إِمْرُوءٌ (imrû'ũ) « homme », إِمْرَأَةٌ (imra'@ũ) « femme » ; إِبْنٌ (ibnũ) « fils », إِبْنَةٌ (ibn@ũ) « fille » ; إِثْنَانِ (iFnâni) « deux » (m.), إِثْنَتَانِ (iFnatâni) « deux » (f.) ; إِسْمٌ (ismũ) « nom » ; إِسْتٌ (istũ) « derrière » ; et أَيْمُنٌ (aymunũ) « serment » dans l'expression أَيْمُنُ ٱللّٰهِ (aymunu ^llEhi) « par Dieu ».
- Le alif de la marque du défini أَلْـ (al°-)
- Le alif de liaison précède une consonne sans voyelle, laquelle doit donc fermer la syllabe précédente. De ce fait, il peut modifier la prononciation finale du mot qu'il précède :
- Derrière une voyelle brève, il prend simplement cette voyelle pour mouvoir la syllabe :
- أَلِفُ ٱلوَصْلِ /ʔa.li.fu‿l.wasˁ.li/ : alif de liaison.
- Derrière une voyelle longue, il rend cette voyelle brève :
- أَبُو ٱلوَزِيرِ /ʔa.bu‿l.wa.ziː.ri/ : Le père du vizir.
- Le pronom suffixe ـِي (-î) peut devenir bref, ou prendre un a de liaison sous la forme ـِيَ (-iya) :
- إِهْدِنِيَ ٱلصِّرَاطَ /ʔih.di.ni.ja‿sˁ.sˁi.raː.tˁa/ : guide-moi sur la voie, au lieu de إِهْدِنِي ٱلصِّرَاطَ /ʔih.di.ni‿sˁ.sˁi.raː.tˁa/ également admissible.
- Une diphtongue prend sa voyelle homologue comme voyelle de liaison :
- فِي عَيْنَيِ ٱلمَلِكِ /fiː ʕaj.na.ji‿l.ma.li.ki/ : sous les (deux) yeux du roi, pour عَيْنَيْ (3aynay).
- En l'absence de voyelle finale, une voyelle est rajoutée : la voyelle originale si elle a été supprimée, ou la voyelle primitive du alif de liaison, ou un kesra ـِ (-i).
- مِنَ ٱلكُوفَةِ /mi.na‿l.kuː.fa.ti/, « de Coufa » (restitution de la voyelle du أَلْـ (al°-)).
- مِنِ ٱسْمِهِ /mi.ni‿s.mi.hi/ « de son nom » (restitution de la voyelle de إِسْمٌ (ismũ).
- Derrière une voyelle brève, il prend simplement cette voyelle pour mouvoir la syllabe :