épitaphe

Français

Étymologie

De l’ancien français epitafe inscription gravée sur un tombeau ; support de cette inscription »), emprunté au bas latin epitaphium oraison funèbre »), du grec ancien ἐπιτάφιον, epitáphion, composé de ἐπί, épi sur ») et de τάφος, taphos tombeau »), littéralement « qui se célèbre sur un tombeau ».

Nom commun

SingulierPluriel
épitaphe épitaphes
\e.pi.taf\

épitaphe \e.pi.taf\ féminin

  1. (Funéraire) Inscription sur un tombeau qui célèbre, ou simplement désigne, la personne qui y est ensevelie.
    • Cette inscription est pour la jeune fille ce qu’une épitaphe est pour beaucoup de morts, la table des matières d’un livre inconnu.  (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
  2. (Funéraire, Littérature) Oraison funèbre, petit poème à vocation nécrologique.
    • L’Épitaphe de Rabelais, composée par Ronsard
    • Au bout de cinq minutes, le premier acte du Vengeur était joué et Rodolphe avait écrit trois vers de son épitaphe.  (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
  3. (Architecture, Funéraire) Tablette portant une inscription funéraire.

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation


Paronymes

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (épitaphe), mais l’article a pu être modifié depuis.